CEBARRE est le diminutif de Charles BARRE, son véritable nom.
De nationalité française, Charles BARRE est né le 11 Novembre 1949 à Paris.
Enfant, il passe plusieurs années en Italie, à Rome, où son père Louis Carolus BARRE ancien membre de l'Ecole Française de Rome avait obtenu un poste au Palais Farnese.
Bercé entre la "dolce vita" et les promenades des jardins de la Villa Medicis, le jeune garçon évolue dans un milieu brillant où l'Histoire, l'Art et la Littérature se mêlent volontiers dans les conversations familiales. Son père, érudit, latiniste et grand historien du Moyen Age n'aura aucun mal à lui transmettre son goût pour la culture et son amour des belles choses.
L'escapade romaine prend fin lorsque son père est définitivement nommé au Ministère des Affaires Culturelles.
De retour en France, la famille s'installe à Paris au coeur même de Saint Germain des Prés, le quartier des artistes, symbole vivant de la nouvelle vague.
Charles BARRE poursuit dès lors des études que ses parents souhaitent classiques. Les événements de 68 vont pourtant bousculer les choses et l'étudiant contestataire s'inscrit sans convictions à la " fac " de Droit.
Il faudra attendre quelques années pour le voir s'orienter vers le monde des affaires.
" Une période sans intérêt ! " avoue volontiers l'artiste qui devra patienter jusqu'aux années 90, juste après la disparition brutale de son père, pour renouer avec le monde de l'Art.
Sans tarder ses premières oeuvres vont être remarquées et outre atlantique, l'Amérique lui ouvre déjà les bras tandis que de son côté il ouvre tout grand ses ailes.
En 1998 Cebarre quitte définitivement Paris pour venir s'installer dans le Sud Ouest de la France non loin de Cahors, dans une jolie maison tout en pierres blanches, une ancienne ferme comme autrefois perdue en rase campagne. Là, à l'orée d'un bois de chênes coule une source, l'artiste y a organisé son atelier où, dans un silence presque monacal, Cebarre se consacre tout entier à son oeuvre.
Depuis, sa créativité ne cesse de grandir et toutes les images dont il nous inonde surgissent comme un light motif pour nous montrer, nous convaincre qu'il existe quelque part " Un autre Monde"...
Le monde de CEBARRE.
A vouloir inlassablement se pencher sur son ouvrage, à vouloir rechercher l'infaillible méthode, l'artiste a inévitablement fini par trouver son monde. Un monde suspect diront certains, puisque le monde de Cebarre, évidemment, nul n'en a jamais foulé le sol.
C'est pour les gosses ! C'est verdâtre, du Peter Pan... Et l'homme, dans tout ça, où est-il ?
Cebarre n'hésite pas.
"Il est là devant moi, devant vous, affirme-t-il plein de convictions. C'est l'homme qui m'inspire. C'est lui qui me hante avec ses grandeurs, ses faiblesses, sa fragilité, son immense fragilité. Oui, avoue l'artiste, en regardant mes toiles l'homme regarde l'homme. J'aimerai d'ailleurs qu'il se regarde d'avantage et mieux... Il verra bien qu'il est triste, que nous sommes fondamentalement tristes. Nous nous sommes inventé un sourire comme une esquisse. Nous avons placé sur nos lèvres, nos joues, nos yeux cette nouvelle grimace pour faire croire à un bonheur idéal, imaginaire. C'est une supercherie ! Fallait-il cacher notre état d'âme ? Fallait-il travestir la tristesse, l'enlever ainsi de nos lèvres, de nos yeux ? Pour ma part, cette physionomie sombre nous est innée, elle est gravée dans notre chair, elle exprime le sentiment que nous avons de notre extrême fragilité, de notre inavouable solitude et surtout de notre inexplicable existence, existence précaire sur un petit bout de roche lancé dans un univers beaucoup trop rationnel pour être humain.
Les images pourtant sont là, artistiques, vibrantes et colorées, la tristesse aussi... Les visages sont blafards, les regards de marbre, l'âme est inquiète.
A voir et revoir, à aimer ou à détester, à applaudir ou à huer, Cebarre nous étonne, nous ébranle, nous hante...
Sommes-nous bien en train de regarder des hommes, Monsieur l'Artiste ?
La Méthode de CEBARRE.
Les toiles de Cebarre sont grandes, parfois trop grandes. 76,00x102,00 cm, 91,00x102,00 cm, 102,00x102,00 cm puis 204,00x102,00 cm sont en général les tailles utilisées par l'artiste. Quelques triptyques aussi sont plus grands encore.
Pourquoi si grand ? lui demande t-on souvent.
En effet, c'est d'ailleurs un problème pour ceux qui manque de place, répond en souriant l'artiste. J'ai pourtant essayé d'autres dimensions, des toiles plus petites mais ne suis jamais arrivé à y placer tout ce que j'avais à y mettre !
La conception est rigoureuse, les traits sont remarquablement précis, volontaires parfois, à deux doigts de la calligraphie comme s'il s'agissait de souligner certains traits tandis que d'autres sont tout simplement oubliés.
Les couleurs pour leur part suivent des dégradés construits, réguliers, contrastés, allant des couleurs froides aux tons les plus explosifs.
Classique, presque académique, voilà bien les deux adjectifs qui définissent la méthode si particulière de son travail.
Une méthode comme celle-ci doit avoir un nom ! lui dit-on un jour. Pourquoi pas et puisque la méthode est basée sur le principe de l'Opacité Radiale, Cebarre la nomme simplement OGA, en anglais Objective Gradient Act.
Je n'aime pas les gribouillis, affirme volontiers Cebarre. Pour moi, la peinture doit suivre une méthode. C'est astreignant, je l'admet, mais on ne devient pas un artiste par hasard. J'ai du mal à m'imaginer un peintre devant sa toile sans savoir ce qu'il va y mettre et comment il va le mettre. L'oeuvre d' Ingres, par exemple, me fascine par sa conception, sa précision. Cet artiste a inventé la photographie avant l'appareil photo ! Son doigté aussi vif qu'un couteau taille la matière pour faire apparaître devant nos yeux des détails qui sont le miroir de la réalité...
Cebarre parle de ce qu'il connaît, lui aussi taille la matière à la perfection et ses personnages de la "Second Period" n'en deviennent que plus saisissants, plus humains et plus tristes à la fois.
CEBARRE dans le monde des humains.
Cebarre se rend régulièrement pour des expositions outre atlantique et certaines toiles font partie de collections privées.
A ce jour, tandis que le prix de ses toiles s'envole l'artiste est soucieux de donner une envergure planétaire à son oeuvre.
Par le biais d'Arts-System dont il est fondateur ( Paris 2000 ), Cebarre expose ses oeuvres à travers le monde. Sur Internet, la Galerie Arts-System reçoit quotidiennement 4000 visiteurs qui ouvrent plus de 15 000 pages et plus de 18 000 images chaque jour !
Mais ce n'est pas tout... La galerie de Cebarre ouvre ses portes à 110 pays à travers le monde. C'est ainsi que dès USA en passant par le Pérou, l'Inde, la Chine, la Pologne, la Russie, l'ensemble des Nations de la Terre vient chaque jour visiter et reconnaître l'oeuvre d'un très grand artiste.
Voilà bien une véritable exploit, un exploit mondial à la hauteur des plus grands musées internationaux.
Cebarre aurait pu faire une halte, s'arrêter là. Ce n'était pas connaître l'homme !
On aime mes images, qu'à cela ne tienne... m'a-t-il dit-un jour.
Depuis, des millions d' internautes dans le monde entier utilisent ses images comme papier à lettre pour leurs mails, comme stationery, fonds d'écrans d'ordinateurs et téléphones en tous genres...
Cebarre garde la tête froide.
Là, Monsieur l'Artiste, votre monde nous étonne mais tout laisse à croire que nous l'aimons bien.